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Languagecraft.tv • Afficher le sujet - Candidature de Vaegon !

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Auteur Message
 Sujet du message: Candidature de Vaegon !
MessagePosté: Lun 22 Fév 2016 21:47 
Hors ligne

Inscription: Lun 22 Fév 2016 21:37
Messages: 6
Pseudo Minecraft:
Bonjour à tous !
Je m'appelle Thomas, j'ai 15 ans (enfin la semaine prochaine^^') ! Je suis passionné d'histoire, d'architecture, et bien-sur sur l'écriture.
J'ai Skype, TS3, Mumble, messenger etc...
Pour ce qui est de mes disponibilités cela est très variable, je suis très présent le mercredi après-midi et les weeks-end.

Alors pour ma véritable demande : j'adore écrire. Toutes ces constructions sublimes, cela ne devrait-il pas avoir une histoire, une identité ? Toutes ces nations ne devraient-elles pas avoir leaders et traîtres, sang et fulgurance ?

J'aimerais donc pouvoir écrire histoires et Rp sur LanguageCraft et vos constructions. J'ai déjà tenu des Rp pour des serveurs à plusieurs centaines de joueurs, écrit des Rp en nombres incalculables pour des factions, tenu des journaux pour de gros serveurs, d'autres plus petit...
Qu'ai je fait ? Ma petite fierté... Mes quelques poésies ayant passé la sélection pour des spectacles !

Mais place à mes textes (je n'ai pas corrigé les fautes d'orthographes) :

Mes poésies sélectionnés en spectacle (même un devant le préfet ^^') par quelques metteurs en scènes :

Celle ci fut lu pour l'inauguration d'un auditorium :

Quand le soleil se lèvera,
Quand le levant sera là
Quand l'horizon se teintera de rouge
Nous ne serons plus là...
Une voile rétrécira à l'horizon,
La voile de l'espoir, les naufragés de l'espoir
Nous partons sur cette mer de promesses, de trahisons et de regrets amers,
Nous partons, nous trahissons, nous désertons, nous quittons, nous abandonnons,
Partis le temps ou nous folâtrions dans les rues à l'ombre des hauts arbres, ancêtre qui jetaient sur nous leurs regards bienveillants,
Partis le temps où l'ondée était un délice, ou l'alouette était seul dans le ciel aussi pur que nos cœur...
Quand l'aube se lèvera timidement, nous ne serons plus sur cette terre, nous ne serons plus là

La terre nourricière devenues meurtrière, il nous faut la quitter, tu comprendras ce gestes, cette œuvre du noir destins... Nos existence ne tiendrons plus qu'à un fil, nous serons seul sur l'immensité océanes, mais nous serons libre...
Nous ferons corps avec les embruns, mais nous serons libre, et nous périrons libres, loin de nous la tyrannies et ses actes sanglants inspiré par la main obscur des divinités régissant les enfers...


Sur ce radeau poussait par une voile d'une blancheur immaculés, qui ne se maintient à flots qu'à la force, la pureté, de notre idéal...
Nous verrons un horizon pur, bleus, détaché de la folie des hommes, sur une terre vierge de toutes actes sanglants...
Nous nous purifierons, nous laverons nos corps entachés,
Nous porterons sur nos épaules un fardeau, mais pas fait de chaînes, d'entraves et de fers meurtrissants,
mais fait de l'écrasante beauté du mot liberté ! Nous suivrons la route des oiseaux !
Demains nous partirons,
Demain nous quitterons ce monde, pour un autre, plus beau, plus pur,
Demain nous périrons, Notre sang n'ira pas rejoindre la terre noir mais les embruns de la liberté...
Demain, nous serons libre.
Damas, 14 octobre 2013

Une autre pour le spectacle national de la fête du travail :

Dédale tu pleure. Tu pleure pour ton fils noyé dans les eaux froides. Pour ta femme morte dans la folie d'un hôpital aseptisé. Pour une épouse qui te laissa un fils meurtri dans tes bras d'architecte jaloux.
Dédale tu sanglote. Remords d'avoir brisé avec une tour immortelle ton disciple innocent ? Remords d'avoir torturé ton fils de ta peine insondable ?
Dédale, Icare est mort. Dédale ta femme est morte. Dédale vit-tu seulement ? Ne serait tu pas une ombre grise, qui ne vit qu'as travers ses souvenirs ? Dédale. Qu'as tu fait ?
Dans un bois hanté de fantômes à jamais disparu. Qu'as tu fait à Icare ? L'as tu seulement regardé avant qu'il ne se jette dans les flots argentés ?
Dédale, vieillard impie. Qu'as tu fait à ton sang. A ta promise. Dédale à tu seulement terminé ta ville ? Rappelle toi Icare. Rappelle toi ce fils que tu n'as cessé de renier. Ce fils qui désormais gît dans des abysses paisible.
Dédale, perdu dans ton labyrinthe de fantômes. Tu chemine vers la raison, mais jamais tu ne la trouveras. Car depuis longtemps ses portes d'airain ce sont fermé sur toi. Les portes de la paix.
Cours Dédale ! Cours ! Homme maudit. Vieillard impie. Toi, que les ombres estompées ont rattrapé dans le bois ultime. Toi, architecte génial. Père cruel. Homme arriviste.
Dédale, pleurs. Pleurs pour les âmes grises que tu jette sur les ornières de ton ambition et de ton fol orgueil.
Cours Dédale ! Cours rejoindre ceux que tu as précipité sur les marches de leur tombeaux de marbres pérennes.
Et jamais n’oublie ton fils sacrifié.
Ton fils suicidé dans les eaux d'un fleuve libérateur. Ton fils aux espoirs déchu, qui noya sa flamme de vie dans un lac cristallin.
Dédale. Sens. Sens l'odeur de la nuit qui s'abat sur ton œuvre et sur ton monde. Déjà ton pas s’allège, ta silhouette s'affine, s'estompe. Dédale, ombre du passé.
Dédale ombre maudite qui hurle sur son monde trépassé.
Dédale pars rejoindre ceux que tu as sacrifié ! Pars !
Dédale ombre dansantes. Ombres aigrie du passé brûlé. Ombre hagarde dans son labyrinthe intérieur de folie libérée. Silhouette cendrée faites d'ambition, de cupidité, de jalousie, de rancune, d'aigreur. Silhouette estompée dans l'ossuaire de l'époque éteinte. Ossature vide de béton creux. Muscles de nerf agité. Yeux fous. Pensées égarés. Pleurs. Sanglots. Remords. Dédale.



Enfin un texte pour un concours :

Pour le comprendre : un monde va être détruit par un cataclysme qu'un vieux sage à prédit. Les hommes ont pris la mer pour découvrir un nouveau monde. Les noms curieux sont ceux de pays qu'il fallait intégrer.

Le monde de Termïn : Partie II : Et la mémoire.

Je flaire cette odeur de peur. Effluve mêlée au sang et à la sueur aigre des combattants dépenaillés. Ils se battent et s'entre-déchirent. Ce pourpre si violent tache désormais le chemin humide qui menait vers Exil, la capitale de ce monde à nouveau déchiré.
La terreur de nos attaquants est maintenant palpable, tangible et malléable comme argile et glaise nourricière. Leurs armes de misère, rouillé, leur tristes pourpoints de cuir déchiré, usé et décoloré par trop de soleil sur les journées inlassables de maraudes et de crimes. Je songe, que, en cet instant, les pillards ont attaqués une troupe trop fortes. C'est probablement leur dernier combat, boucherie vaine et odieuse sur le grand chemin, sous les frondaisons muettes.
Nos soldats s'acharnent désormais sur les fuyards. Ils hurlent de joie, d'excitation : ils traquent la bête blessé, dans une folle frénésie de sang et d'entrailles fraîches. Mon visage épuisé est impassible, ma jument baie ne bronche pas, en animal racé, de souche royale. Moi, en chef de guerre sur cette si majestueuse monture. Et autour de moi une escarmouche finissante. Mon intendant, en homme vain et terrifié, m'annonce que c'est une victoire, me dit que la déroute de ces vauriens et misérables crève la faim est totale, et, avec la piétaille, hurle à l'hallali déjà présent dans toutes les bouches.
Cette victoire est un échec.
Rien qu'une défaite. Ma gorge, mes entrailles se resserrent. Les douleurs passés de mon dos me font de nouveau souffrir le martyr, et ravivent les braises d'une autre époque. D'une autre décadence...
Car Termïn est aujourd'hui Origine. Les royaumes mesquins qui se comptent par centaines ; et les querelles sans paix ni trêves qui s'ajoutent à la misère qui s'est exportée avec les ballons, les caravelles ventrus et les vaisseaux aériens. Tout ce vice de petit prince fuyant le grand cataclysme des terres déchues venus exporter leur querelles sanglantes sur la terre vierge. Le vieux sage n'était qu'un aveugle, comme tout les autres.
Comme les mendiants des fanges,
Comme les paladins des royaumes croulants,
Comme les mercenaires sadiques, érodées par les conflits barbares.
La voix de mon intendant me ramène de nouveau à la froide réalité. Autour de moi les hommes essuient leur rapière sanglante, replacent leur carquois vidées de haine. Je regarde distraitement les fourrés piétinés par les fuyards et leur poursuivants enragés. Tout ces voleurs et chiens fous ne devraient-ils par rester sur les quais d'embarquement d'Origine, à attendre le Cataclysme prochain ? Ne devrait-on pas les repousser dans les limbes, avec pour seul radeau leur parure de médiocrité et de bassesse ?
Si, sûrement, aurait répondu le vieux sage, qui guettent du haut des tours de la Citadelle. Mais à présent ? Que dirait-il ? Que diraient les gens, les arnaqueurs, les commerçants et les arrogants seigneurs ?
Je ne sais plus. Mes cheveux grisonnants et mon grand corps fatigué hurlent. Hurlent à l'agonie. Termïn n'est-elle pas elles aussi plongée dans le vice ? Ce vice qui dépeint vicieusement sur la populace grouillante des rues et des usines. Touche pastel de noirceur pernicieuse. Touche d'aquarelle empoisonnée, de grossière encres d'écrivain public pour veuves et prostituées des bas quartiers du port.

Nous avons quittés depuis une heure mon hameau, cis dans les vignobles, les bois et les champs maraîchers qui nourrissent la capitale du jeune et décadent empire. Malgré toutes cette misère qui grandit inlassablement, tel le mauvais lierre, j'aime cette endroit.
Ces petites campagnes raffinées. Au milieu des cyprès je retrouve les petits hameaux de bois et de tuffeau des vignerons, corporation florissante en cette deuxième année du nouvel empire d'Exil. Le maraudeurs curieux apercevra aussi les fermes joufflues, dûment fortifié, enfermant et protégeant jalousement orges, blés et avoines qui nourriront Exil durant les quelques mois du doux hiver de Termïn. L'on peut y voir également quelques villas, appartenant aux riches notables de la ville, voulant passer quelques jours à l’abri des effluves putrides et de l'air souillés d'Exil. Chacune possède sont corps central, dans un style gothique flamboyant, jouxtés d'ailes, l'une pour les lourds carrosses dorés des propriétaires cossus, l'une pour la domesticité, fidèle servant dans l'ombre des grandes fresques des palais.
Notre petit cortège est composé d'une cinquantaine d'hommes et de femmes. Je ne suis pas le seul à me rendre dans Exil aujourd'hui. Tous ont répondu à l'appel du vieux sage. Tous. Tout ceux qui part une journée de grisaille d'un janvier crépusculaire ont pris la mer, il y a de cela trois années. Les pionniers qui, en croyant découvrir une terre pure et virginale, découvrir que le temps comptés avait été prédis.
Aujourd'hui, jour anniversaire de notre découverte du continent, le vieux sage nous avait tous convoqués, tous autant que nous étions. Pourquoi ? Ma belle et douce femme, Lise, pense que c'est pour l'anniversaire de cette formidable découverte. Formidable ? Je ne le pense malheureusement pas, et, j'ai toujours plus la pathétique impression d'avoir amené le mal sur cette si belle terre, des sables de l'Est aux riches vignes de l'Ouest, des glaces du Nord aux côtes battues par les vents du Sud.
Mon cœur maladif est hanté par la perspective malheureuse de revoir mes compagnons d'infortunes, longtemps après ce calvaire de long mois d'enfers marins, sur les trombes d'un océan réticent à livrer aux barbares que nous sommes une si belle terre de promesses. Mais nous avons réussi, à traverser ces landes brumeuses pour ces sommets d'écume obscures avant de s'échouer, misérable, sur les sables d'Exil, plongé au moyen-âge...
Et là, quel ne fut pas mon étonnement de découvrir le même homme qui avait pressentis l'agonie d'Origine sur les quais d'une terre qui semblait déjà connue. Et les mots coulèrent de se lèvres sacrés . Ils savaient.
Tous savaient.
Que nous allions touché la terre. Le vieux sage l'avait prédis, dans un présage d'encens funeste. Tous savaient déjà.
Qu'Origine ne tarderait pas à brûlé. Les sages des temps anciens, ou les royaumes des Pumpkins, Mithral et Theory s'épanouissaient, ou Steampumk brûlait et ou le conseil d'Origine ergotaient pour savoir qui méritaient la corde, qui méritaient les légions impériales et ou Spectral, riche seigneur de LegendCraft préméditaient déjà sa fuite désespérée vers l'outre tombe...
Alors, me dit le vénérable, les puissants royaumes, d'un commun accord, pour une première et dernière fois avant de sombrer à nouveau dans le chaos destructeur. Chacune des dix plus grandes nations envoya ses cent meilleurs éléments, dont les princes de leurs maisons royale, auxquel s'ajoutèrent quelques délégations pompeuses venues d'Origine, de Serenity, de Sombreval, d'Extra et de Stardust.
Et voilà comment ont en est arrivé là. Exil. La ville prophétiques, l'arche salvatrice déjà à flot pour les temps futurs.
Et voilà aujourd'hui. La moitié d'Origine y grouille maintenant. Et maintenant les royaumes disparues d’antan se reforment déjà.
Et les armées populeuses avec,
Et les bandes de mercenaires douteux, soudards avinés des quais. Mais aussi les compagnies puissantes et organisés...
Et le chaos, arrivé avec cette foule d'émigrants anxieux fuyant le Cataclysme. Le serenity, notre vaisseau d'infortune, à sombré dans les mers chaudes, lors d'une expéditions vers les ports des marchands des dunes, loin à l'Est... Et les hommes du voilier avec. Car, oui, toutes nos vies semblent s'être dispersées, diluées dans l'ardeur fébrile, érotique, de ce nouveau monde nourricier et fatal.
Je peux maintenant apercevoir Exil, qui se profile dans les horizons salies et les falaises crayeuses, noircies de trop de rejet de mines, de trop de puanteurs des faubourgs fétides. Le grondement assourdis des vagues océanes, tumultes lui aussi bourbeux, me parvient, en sourdine, estompées, pâle sous la rumeur montante d'Exil, surnommé par bien des voyageurs la Magnifique, la Labyrinthique ou encore la Terre, du fait de sa taille, de sa diversité chamarrée. Oui, cette ville brille par bien des aspects, polies par le nacre sacré de ces palais, ternie par les toits inégaux de chaumes et de bois flottés des quartiers de misère , accroché aux flancs des cuvettes, humides et ombragés, du fait des palais, ombre porté des murailles et des jardins suspendus des hauts-quartier, pénombre si dominatrice...
La route, de terre battue, est devenue de granit, large dallage creusé en sont centre par les pas des mules et les essieux des innombrables charrettes.
Le pas des passants, avants alertes, inquiet et consciencieux dans une volonté d'éviter les chausses trappes et les guet apens de pillards toujours plus ingénieux, se faisait plus pressés, détachés de la route et de la campagne, toujours aussi belle, bien que les vergers n'aient plus de pommes et les champs de blé dorés, ondulant comme les mers de l'Est, d'une façon langoureuse et magnifique, sois piétinés, ou même volés par quelques marchands sans scrupules.
Les vêtements, aussi, se faisait différent, à mesure que l'on approchait de la porte des Alizées, étaient plus colorés, ou plus misérable, tous différent. Grossière toile ou soie bigarré, chape de prêtre du culte, amples houppelande de voyage ou baudriers de soldats de la nouvelle garde impériale, et pourpoints de soldats du guet, rentrant d'une patrouille dans les abords de la capitale... Les véhicules, aussi, apparaissait. Charrettes de grossistes ou calèche fermé du conseil des dix souverains des plus grandes principautés, carrosses rutilants des paladins pressé de s'enfermer dans leur parcs et décor de marbre, loin de tout le labeur bossu de cette populace insondable. L'on voyait également de plus nombreux cavaliers, de fermiers conduisant sont troupeau à abattoir du quartier des tanneurs ou délégations diplomatiques d'un quelconque royaume...
Ma troupe pressa le pas, écartant quelques manants pour pouvoir entrer dans la ville avant que la presse nous force à patienter de nombreuses heures. Mon sceau de Pionniers m'offrirait probablement le privilèges d'entrer sans passer par les difficiles contrôles que le cercle des mages avait imposé, histoire de traquer les artefacts magiques que l'on pourrait faire entrer dans la ville, leur ventes et manipulations étant strictement contrôlée dans Exil.
Enfin, ma troupe provinciale atteignit la porte trapue des Alizées. Maintes fois renforcées, elle me donnait l'impression d'un enfant mal formé, d'une orpheline livré à elle même, gémissant sans cesse, ses vieilles maçonneries s'érodant avec le sel marin venue du port empli.
Et aussi, présage de cette détresse qui s'insinuer insidieusement dans Termïn, les marques de combats : ont avait pris d'assaut les antiques murailles ocres de la villes, les tours trapues et conformes du guet millénaire. Les homme s'attaquaient avec rage à l'arche qui les maintenait aux-dessus des abysses, mais pour combien de temps encore ?
Nous franchissons les portes, les voûtes de pierres moussues, les sabots mal ferrés des chevaux résonnant sur le pavés souillés.
Exil, la magnifique, la misérable, l'universel, s'offre alors à moi.

Je ne sais par ou commencer pour décrire cette immense cité. La ville est bâtie autour d'une baie, baie enfermé dans un cercle de montagne, de quelques centaines de mètres, à l'exception du Mont des Sages, flèches de roc et de glace de plusieurs kilomètres de haut, semblant déchirer la voix lactée de sont épine translucide.
Les quartiers du port, situé sur les plages de graviers, sont grouillants et populaires. Là, les petites baraques des ouvriers et les usines fumantes s'enchevêtrent. Ils reflètent bien toutes cette misère suintante. Sur les docks, engins improvisés, grue et porteurs déchargent les voiliers, qui viennent des ports des berbères des déserts de l'Est, des prospères commerçants de l'Ouest et des glaces froides, de ses ports Steampumk du nord, par le détroit d'Ektra.
Ses petites rues montantes ne connaissent pas les égouts et l'on y déverse les immondices par les fenêtres embuées de ses baraques de torchis enfumées, les linges colorées séchants, happant les quelques rayons du soleil parvenant difficilement à percer cette éternel pénombre, cette vil crasse de misère.
Quartiers de bordels et de magouilles, de crimes sordides et d'enfances perdues...
Plus loin, sur les collines, le quartier des vaisseaux aériens et des ballons, vaste terminal par lequel les émigrants arrivent. Le jour le ciel est embellie par la structure osseuse des navires graciles, détachés des terres meurtris, égal des nuages moutonnants. Ces une merveille à voir. Les lourds dirigeables de commerces, entrepôt volants, ceux de passagers, constellation dans le ciel nocturnes, palais aérien, les ballons ventrus de l'armée de l'air, leur obusiers de fonte prévenant toutes émeutes des quartiers de misère, en bas.
Sur les cimes des monts gris, surmontant les nuages de bas et la cendre des rues de détresse, il y a les palais de l'élite.
Ils sont si beaux. Créature gracile, envoûtante, édifice ne semblant tenir debout que par sorcellerie. Derrière les façades mirobolantes de leurs rues princières, larges et belles, ou se presse les boutiques des plus grands armuriers et des joailliers, des tisserands précieux, de superbes jardins en terrasses échelonnent leur cascades d'eau si rare dans les basses avenues d'en bas, et projettent sur les embarcadères privées ou attendent dirigeables personnels et belles courtisanes leurs effluves de thym, d'acanthe, de roses et de laurier épanouis.
Et, au bout de cette avenue de carriéristes, de nobles et de bourgeois argentés, la tour du vieux sage et du conseil des sorciers. Si belle, édifice gargantuesque de marbre enroulée charnellement au Mont des Sages, ses dômes de cristal épousant les glaciers impénétrable, ses chemins de ronde escaladant vaillamment les pics et les arêtes de granit noir.
Tel était notre destination, vers les étoiles, vers la sagesse, vers le pouvoir insatiable des sorciers. Notre progression était entravée dans la rue par les charrettes. Là, un âne braie, une jument se cabre, sont cavaliers, un chevalier empanaché dans une cape de velours, dans un carcan d'acier militaire, chute au sol, vide les étriers. Et me heurte.
Je tombe vers la boue et la vermine. Et, soudain, le noir.

Origine. An 9452. Dans les rues du port, fange inextricable et décadente, un enfant de mineur court à travers les étalages. Petit, ses mèches blondes s’emmêlent autour de sont front crasseux en un diadème improvisé, couronnant le gamin famélique comme roi des chapardeurs.
Il rit, dévoilant une solide dentition. Il gambade, vole à une marchande des quatre saisons une poire trop mure et court, court, avec ses amis d'infortune.
Le petit bambin, joue, mais, contrairement à ses amis, il regarde fixement les matures des grands voiliers, il est comme attiré sensuellement.
Par ses coques de bois moulue, ses vergues de solides cordages et ses voilures immaculée, par ses merveilleux château arrière enrichis de stuc dorés, d'improbable sirène à l'image des jeunes filles du port ; par cette vie d'aventure sur les mers inconnues...

Origine. An 9460. Dans la baraque de misère, un adolescent maigre, qui à grandit comme par hasard, bancale, lape sa soupe trop claire, et regarde. Regarde ses parents, misérables ouvriers sur le port vampirique.
Le jeune homme s'émancipe peu à peu de sa misérable condition : Il sera capitaine. Dans ses mains ferme et vigoureuse un navire se verra orienté vers les ports de LegendCraft, Sombreval et Serenity...
Il sera riche, adulée par ce monde qui jeta sa mère au ruisseau et sont père dans une fosse commune, résultat d'année d'écrasant labeur dans les fonderies impériales, broyeuses et avides de chair fraîche.

Origine. An 9475. Sur le pont du Serenity, je regarde la côte péricliter, s'estomper dans les lointaines du crépuscule rosé. Derrière moi je laisse un monde harassé, qui ne demande que le salut. Moi et mon équipage, nous le sauverons. Tel est cette sainte mission que le Sage nous à confié. Hier, alors que la coque du quatre mât était ballottée de toute part, les courants cherchant à nous retenir, le vent contraire nous projetant contre d'acérés récifs ; le Sage m'est apparus.
Je le vois très clairement dans ces rêves. Dans ces visions psychédélique, hallucinatoire et pourtant si réel, si tangible et solide...
Ses phrases résonnent comme un écho dans mes sens de parvenus, de grossier marin, pourtant à présent si héroïque.
Le peuple d'Origine est près. Près à renaître. De ses cendres. De sont si lourd passé. Nous l'attendons. Je t'attend.
Ces phrases sont si curieuses, si étonnantes, si sibyllines. Je vais essayer de consigner les noms de mon équipage.
Il y a Talweg, cartographe officiel, pêcheur divin et compositeur de chanson paillardes.
Caracole, chevalier perdus, sans fortunes et sans famille, brillant, drôle et gardien de notre si incertaine équipée.
Le Silure. Maître cuisinier, seul homme que je connaisse rendant les repas de la marine délicieux, digne des meilleurs table d'Origine.
Morgoth, véritable, Ours, Loups-Garous, mais au tendre cœur sous ses abords de soudards. Maître à bord, chargé de la discipline. De qui pourrait je vous parler également ?
Pietro, mousse, à peine 15 ans, si jeune pour tant de danger. Ah, mais aussi ! Une femme sur ce navire masculin : Héloïse, nom si convenue pour cette redoutable aventurière et opportuniste. En effet, cette dernière c'est introduite dans le navire au moyen d'un tonneau de hareng séché. Sa cabine en à hérité des relents putrides.
Sur le pont, sous les gréement et le firmament je ne peux que constater une sorte d'euphorie, d'ivresse et de grivoiserie. Chacun espère. Chacun a sur la terre condamné, une épouse, un amant, une nièce, une vie, et tant de souvenir, de rêve éparses dans les landes brûlées de terres disputées.
Et moi ? Pas grand-chose, une concession dans un cimetière, à l'ombre des travées de la cathédrale difformes d'Origine... Quelques amis, quelques livres, un combles aux coins de la grande rue du port et du boulevard Aurélien.
Mais alors, pourquoi cette fête constante, ce dernier repas des condamnés ? Nos cœurs candides battent de concert pour ce peuple, ces nations déchirés que nous aimons tous autant...

Voilà un mois que nous avons pris la mer. Les opales, le sourire riant de la mer à laissé la place à une étendue saumâtre, grisâtre, émeraudes parfois quand les nuages orageux dévoile un soleil grossis et boursouflés. Le moral des hommes n'y est plus.
Talweg se mords les doigts au sang : nous sommes hors de ses cartes libellés, de leur fines et rassurantes dorures et noms de lieux familiers ou exotiques. Nous sommes en terre inconnue.
En Terra Incognita. Littéralement.

Au loin, une tempête, véritable, Maelstrom se profile. Morgoth, un peu ivre m'a dit un soir qu'elle était immobile. Pauvre homme...

Talweg le confirme : la tourmente cyclonique est immobile, ses nuages incurvées masquent les cieux, véritables murs de bourrasques hurlantes et de montagnes couronnés d'avalanches d'écumes, au cimes changeante et destructrice... Selon Héloïse, elle même fille de marin, le Serenity ne pourra pas traverser une tel tourmente. Il aurait fallu un navire aérien, parce que, selon, elle, c'est bien mieux. Mais le vieux sage l'as dit, l'as prédit : les vents qui souffle aux-dessus de ces mers tumultueuses ne pourront être vaincus que lorsque un homme aura franchis par les immensités océanes ce désert d'abysses et de rouleaux tonnants.
La nervosité des hommes est à son comble, d'autant que la mer, autrefois calme, semble se cabrer et rechigner. La veille, un paquet de mer à renverser Pietro, qui à manqué de peu d'être projeté dans les eaux mortelles, froides et assassines.
Chacun récite une prière, pour sont dieux favoris, sont saint ou sa nymphe protectrice. Les matelots superstitieux se prépare à affronter des vents surnaturels, c'est sûrement cela qui les terrifie tant. Chacun se signe de terreur. Leur angoisse me gagne, et elle semble aussi contagieuse que ces épidémies de peste qui ravagent les bas quartier d'Origine une fois l'an, emportant par tombereau entier les braves, honnêtes et misérables manants.

J'ai donné l'ordre de faire arrimer au pont les chaloupes de sauvetages, bien qu'elles ne nous saurons pas d'une grande utilité une fois perdus dans l'ouragan déchaîné. Le vent forcis, nos voiles claquent. J'ai fait rentrer les filets de pêche, les tonneaux et les rames, calfeutrer les écoutilles, attacher les cargaisons et ranger tout ce qui ne sera pas immédiatement nécessaire durant l'épreuve dans de solides coffres renforcé de barres en bel et bon étain.

Nous y sommes. Au cœur de cette cruel tourmente. Je ne saurais en parler sans ressentir mes tympans vibrer sous les mugissements de félin des vagues. Ces vagues, si belles, si noires, qui se brisaient de concerts contre la coque craquelant du Serenity, misérable bois flotté sous ces nuages de cendres et d'éclairs bleutés.
La caravelle me semble s'envoler, retomber, danser une sarabande de folie aux rythmes nous étant encore inconnue, comme une invite à l'enfer tout proche, se dévoilant avec force mâchoires abyssales, lorsque les vagues couleur d'obsidienne, aux éclats de nacres ternis, creusaient vallons gargantuesque, encaissée, et pente de montagne aride, raide, ou dévalaient souvent avalanche immaculée, bouillonnantes, furieuses de colère, venant combler les vallons et les vies.
Un coup de tonnerre. L'éclair déchire le ciel, éventre nuages et cieux de morts, avant de grésiller en faiblissant sur les océans hystériques. Le sons divin de la foudre arrive aussitôt après : Tout est assourdis : la déferlante qui se brise, les hurlements terrifiés de Pietro, qui n'as jamais rien vu d'autre que le sifflement paisible des terres disputées ; les chants de réconfort de Caracole, et le froissement des cartes que Talweg déchire de rage folle.
Une vague. La petite éminence au milieu de la tourmente infinie gonfle, grossit, se nourrit d'eau noire et poisseuse, se roidit, lève ses pentes sous l'effet de quelques mouvements de la terre, dresse ces cimes ou se forment une hésitante neige éternelle.
Elle va se briser ? Non, pas encore. Elle est là, à présent, verticale, ombrageuse, immense, avec quelque chose de périssable, d’éphémère et de finis. Sentence irrémédiable, sa cime ploie sous sont propre poids, forme un arc impossible, contre toute lois gravitationnelles. Il se ploie, se tord, et, enfin, tombe, avec une énergie terrifiante. Un nouveau coup de tonnerre. Non, c'est le rouleau qui se brise en hurlant, avec ce bruit assourdissant et feutré de fin du monde. Il se referme complètement, formant une nef romane sous ses azurs moirés de noir.
Ce n'est plus qu'un mur d'écume instable et changeant, immaculée et vicieux. Il s'abat sur le voilier. Le pont à disparus, se confondant avec la marée qu’apporte, que les murailles océanes broient et submergent avec horreur.
Pietro à disparus. Talweg éructe quelque mots en vomissant l'eau qui lui est entré dans la gorge, il glisse inéluctablement vers le bastingage, vers la mort. Une nouvelle ligne d'écume, qui, au loin, fine et gracile ne me paraissait que comme un prélude à l'aube. Cette fois ci le mat d'artimon s'en va, je fléchis mon genoux contre le cloison de ma cabine pour ne pas tomber.
Le navire prend une forte gîte. Il s'incline brusquement à tribord, par les écoutilles l'eau s'engouffre. En bas, même Morgoth piaille d'horreur, de sa forte voix étouffé par le vent rageur qui arrache notre mature, qui dépèce vitres et envoie dans la pénombre de l'ouragan nos chaloupes, nos vies brisés, disloqués.
Le navire frémit, mes reins vont lâcher sous le choc sourd. Tout est arraché. Entre deux éclairs, deux monstres scélérates, je crois entendre le vent marmonner une marche funèbre ricanante, inspiré par ce typhon qui n'est pas naturel. Tout à été noyé dans le vaisseau, qui dégorge autant d'eau qu'il en entre.
Caracole ne chante plus : sa harpe s'est brisé, ses cordes sont tombés, emportés par une lame de fond, avec tonneaux de poudres, vivres, eau salvatrice et Pietro.
Et Talweg. Je ne vois plus sont crâne chauve, à présent.
Il est mort. La vitre de derrière se brise. Je me retourne à temps pour voir une gerbe d'écume pénétrer l'habitacle ballotté. Je cherche le monstre d'eau qui as causé cela.
Je ne le vois pas. Car Il est l'horizon. Je peux le voir à présent. La trombe marine recouvre tout, et me semble humidifier les nuages bas et graisseux.
Elle se tord. Et tombe, tombe, tombe et chute, chute, chute...

Il le fallait, il fallait cela, et tu le sais. Bientôt tu seras libre. Bientôt tu verras que tes ancêtres avaient vus le malheur qui arrivait, et tu verras, nous t'attendons avec une ville, avec des campagnes.

Un criaillement exotique fait vibrer mes tympans noyés. Mes haillons déchirés, collent à mon corps contusionnés, et laisse percevoir plaie rouge, qui ne cicatrisent pas avec tout ce sel odorant, maléfique. Il me semble que... Que... J'entrouvre mes paupières. Devant moi... Il y a une île exotiques. Colibris turquoises et palmiers émeraudes s’entremêlent, se frottent, se prête nectar et parure buissonnantes. Et... Et autour de moi, je vois mes amis, mon unique famille à présent, couché sur le sable humide, sur le roc ocre et orangée, qui a une senteur de survie, de renaissance, et, brusquement, quelque chose, c'était de l'espoir, raviva en moi une onde.
Je me relevais tremblants, chancelants. Je tombais, embrassais de nouveau la poussière de vie. L'embrassant à deux mains, je tentais une nouvelle fois de me redresser. Héloïse, remuait faiblement, commencer tout juste à s'éveiller du cauchemar lointain, qui mugissait pourtant à l'horizon chaotique.
Nous étions tous, là, pour cette communion improvisée, forcée par les éléments qui nous offrait dans un ultime caprice la vie. A genoux, le visage creusé, rayonnant. Heureux. Gai à n'en plus pouvoir, grisaient par cette folle sensation de se savoir vivre. Vivre, je ne me lasse pas de le faire claquer dans mes pommettes émaciées ! Vivre !
Nous sommes tout debout. Nous dansons, nous chantons, nous grisons de ce dons sacré.

Cela fait une heure que je vis ; nous nous sommes organisé. Nous pleurerons nos mort plus tard. Morgoth, à, me dit-il, réussi à trouver une source d'eau, et nous en transvasons déjà le contenus dans le Serenity mutilé. Nous coupons les palétuviers pour en faire une fier mature qui nous porteras, avec espoir et force, jusqu'au nouveau monde, Termïn.

Nous dansons autour du feu de joie. Nos pieds maladroit ont retrouvé toutes leur assurance sur cette terre d'adoption, de provisoire mais de providence.

Le feu grésille, nous buvons l'eau de la source. Elle coule, dans sont mouvement giratoire sur nos corps rongés.

Les brandons rougis éclaire la nuit de concert avec lucioles. Nous dormons tous, enivrés par cette eau pure et translucide. Nous sommes silencieux, et seul le bruit d'un léger ressac trouble notre respiration, qui, de concert, s'envole en hallucinations vers le nouveau monde.

-Eh ! Monsieur ?
-Il est pas bien ?
-Ça va, ça ira, bougonne ai je à l'attention de la presse qui s'était resserrée autour de ma chute.
Je me relevais en piaillant de douleur, mes articulations douloureuse élançant dans mon corps autant de coups de dagues.
Nous reprenons hâtivement notre route : il me faut arriver à temps. Dans les rues nous entendons une sourde rumeur :
-Il n'y a plus de dirigeables en provenance d'Origine depuis quelques jours !
-Mais enfin, que se passe t-il !
-La ville décadente s’inquiète, et, cette sourde rumeur me fait découvrir un sombre pressentiment. Et si le vieux sage était là pour nous annoncer que ? Non. Il est là pour... Je ne sais pas.
Nous sommes arrivés devant les lourds battants d'airain du palais. Deux gardes aux armures rutilantes me font signes d'entrer.
La Tour des Sages est un dédale construit sans aucune logique, ou toute personne se perdraient, dans ses pénombres dangereuses, dans ses corridors muets.
Un eunuque, nous guide, nous prend notre souffle à travers une montée jusqu'au cieux magiques des sorciers.
Soudain, une porte dérobée s'ouvre de derrière une tenture. La pièce nous éblouis, mes yeux mettant quelques instants à s'accoutumer à cette cage de lumière.
Nous sommes parvenus au sommet, plus haut que les nuages me semble t-il, dans une salle de conseil aux parois de cristal translucide, ou se moire en mille teinte la lueur du crépuscule qui point à l'horizon marin. Rayons de feu et étoile apparaissant forme à nos yeux brûlés un éphémère chez d’œuvre. Là, le conseil des sages. Assis quelques gradins plus bas mes anciens compagnons d'infortune. Il s ont changé, sont parés ; non plus de nos haillons de misère mais de riches soieries, l'air altier et puissant ? Que leur donne le titre de Sauveur d'Origine. Je ne peux pas parler, cela fait deux années... Toutes ces épreuves, et tout ces malheurs. Je sens un sentiments d'arrachement et de désolation m'envahir soudainement, poindre dans mes tissus meurtris. Je... Je pleure.
Le vieux sage me regarde de sont regard fermé des jours de condamnation :
-Que vois tu là bas ?
-Des montagnes, En effet, les cimes pâles et estompées des grandes chaînes de montagnes du nord m'apparaissait ;
-Et... Au delà de l'océan, vers Origine, notre terre natale à tous... Que vois tu ?
-Je ne comprend pas. Cela enfle avec langueurs, c'est... c'est comme un bulbe incandescent qui brûle, c'est... Comme un incendie...
-C'est cela, un halo de feu qui anéantira le monde. Il y a de cela des siècles, les grandes factions envoyèrent des homme ici, sur mon conseil, pour nous préparer à la fin d'Origine. Vous tous , un geste ample de son bras, avez ouvert la voie aux dirigeables et permis à d'innombrables vies de s'épanouir à Termïn... Mais aujourd'hui. Origine n'est plus. Le cataclysme l'as frappé. Nous sommes seuls. Enfants bénis d'Origine, ne pleurez pas ; ils vous reste une ultime mission à accomplir. Créez votre royaume de paix et de justice, et, partez. Partez vers es nouvelles terres, ouvrez la voie aux émigrants apeurés. Allez ! Colonisez ce nouveau monde !
Dans l'obscurité, je regarde le halo d'incandescence, de soleil brûlant, ma vue se trouble, oui, je pleure. Mais à la tristesse se mêlent, me semble t-il, l'espoir.
Car, oui, dans tout nos visages, il y a l'espoir : oui, le rêve d'une nouvelle aventure commune. Celui d'une épopée qui s'ouvre à nous...
A nous tous.
Ensemble.


Merci d'avoir pris de votre temps !

Cordialement,

Vae'


Dernière édition par Vaegon le Sam 19 Mar 2016 17:04, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Candidature de Vaegon !
MessagePosté: Mer 24 Fév 2016 19:02 
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Salut Vaegon,
Je suis Anaëlle la chef Roliste, et c'est principalement à moi que tu vas avoir à te référer dans le cadre de ta candid' voir après si le sort t'es favorable ;)

Merci tout d'abord pour cette candidature roliste, ça fait toujours plaisir de lire des gens motivés :)
Pour ce qui est de ta candidature en elle même, tout d'abord, tu as un bon niveau c'est indéniable, néanmoins il y a quelque petits problèmes à relever :

Tu te répète énormément, et ce en dehors des figure de style, c'est dommage car cela rends tes textes lourds.
Certains mots que tu utilise donne un peu l'impression d'un étalage de vocabulaire.
Enfin...
C'est bien trop long, en parlant de ton dernier texte surtout. Vraiment ce texte et vraiment trop long pour la présentation que tu as donné à ta candidature.

Voilà, pour finir et donner suite à ta candidature, nous aurions besoin que tu nous écrive un quête. Si tu as besoin d'un schema de quête tu pourra en trouver ici : https://docs.google.com/document/d/1SCN ... i5va8/edit

Bon courage à toi non attendons ta quête avec intérêt.

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Anaëlle - Rôliste et passionnée !


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 Sujet du message: Re: Candidature de Vaegon !
MessagePosté: Mer 24 Fév 2016 19:44 
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Voilà un échantillon d'une quête :

N'ayant pas compris le système je me suis inspiré d'une précédente candidature :

https://goo.gl/e5J8vL

Bonne lecture !

Cordialement,

Vae'


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 Sujet du message: Re: Candidature de Vaegon !
MessagePosté: Mer 24 Fév 2016 20:29 
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Re-salut !
On aurais besoin que tu déverrouille l'accès pour aller lire ;)

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Anaëlle - Rôliste et passionnée !


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 Sujet du message: Re: Candidature de Vaegon !
MessagePosté: Mer 24 Fév 2016 21:01 
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Voici le lien :

https://docs.google.com/document/d/10GK ... sp=sharing

Ps : désolé je n'utilise pas ce support !

Vae'


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 Sujet du message: Re: Candidature de Vaegon !
MessagePosté: Mer 24 Fév 2016 21:14 
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Re bonjour Vaegon,

Nous avons bien lu ton RP, il est plutôt bon, je te propose donc de passer nous rendre visite sur mumble un de ses jours pour que l'on t'explique tous le fonctionnement et ainsi que tu puisse commencer ta période de test. ;)

Au plaisir de te voir bientôt !

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Anaëlle - Rôliste et passionnée !


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 Sujet du message: Re: Candidature de Vaegon !
MessagePosté: Mer 24 Fév 2016 21:18 
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Bonsoir,

J'essaierai de passer dès que je pourrai ! Il me tarde de commencer !

Vae'


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 Sujet du message: Re: Candidature de Vaegon !
MessagePosté: Jeu 25 Fév 2016 23:00 
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Bonsoir !

Voici la nouvelle que vous m'avez demandé (j'ai pas pris le temps de corriger les fautes) :

https://docs.google.com/document/d/1epC ... sp=sharing

Ps : J'ai envoyé un Mp avec un lien bloqué mais je n'ai pas réussi à la retrouver, je post donc ici.

Vae'


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 Sujet du message: Re: Candidature de Vaegon !
MessagePosté: Mer 19 Oct 2016 19:02 
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Voici un de mes textes, dans le but que vous me donniez vos conseils afin que je puisse m'améliorer en écriture, merci d'avance de votre lecture :D

Sur le lit de camp, à pas sourd, la mort s’allongeait, enserrait de son linceul le corps fiévreux, éloignait d’un geste impatient l’extrême onction, et embrassait à elle seule tout l’homme défiguré. Par cette douleur exhalant sa vie, par cette complainte sans bruit mugissant par sa mâchoire entrouverte. Il ne serrait plus les dents, happait les dernières goulées avant la nuit, brassait sans y parvenir tout l’air de la pièce. Il avait été de stature imposante, et la chemise de flanelle mouillée, laissait indécemment voir ce que son corps avait eu de militaire. Une fine auréole rouge s’entrouvrait, lippeuse d’abord puis violacée et enfin charbonneuse en son torse émaciée, terrible fleur venant l’abattre sur ce lit si modeste.
Il se murmurait parmi les cosaques logeant dans la demeure que son père avait été ministre, que l’empereur avait été l’ami intime de la maisonnée, que jadis cette maison avait été puissante. Mais depuis de longues semaines, l’enfant se mourrait. Il avait reçu ce coup pernicieux le jour où le destin avait fait une volte face impitoyable. La lame avait fouaillée en ses entrailles alors que son souverain était capturé, son père déchu. Cela n’en finissait plus, il s’accrochait aux débris de son corps comme son père à ceux de son maître.
Jamais cet enfant choyé ne serait comte, jamais son père n’aurait de descendance. Il ne restait plus que sa soeur, et ses pauvres parents. Il ne voulait pas mourir, lui aussi voulait la gloire, les palais napolitains et l’ivresse des nuits andalouses. La troupe ne connaissait pas son nom, tant ses palabres étaient décousues. Il n’y avait bien que sa mère pour le veiller malgré tout.
C’était sans parler de l’odeur, qui, les semaines passant, avait clos la salle aux vivants, ne laissant plus que la vieille éplorée, la mort rieuse monter une garde muette autour de l’enfançon fluet. Son père qui s’obstinait à écrire, répétait sans cesse aux officiers qu’il avait été brave. Plus encore que son genre, plus encore que lui. Cet enfant sur qui reposait tout l’avenir de la maison, cette virilité qui était l’aboutissement de ses projets, allait s’envoler, sans la postérité, sans l’avenir.
Peu avant qu’il ne périsse il avait appelé son père. Il n’avait pas voulue voir l’épave qu’était devenu sa progéniture. Il ne voulait pas sentir à quel point l’empereur l’avait dupé. Tout était finis, dans la politique comme dans les rêves d’être un jour grand-père ; mieux valait en finir maintenant et ne pas voir les affres de la jeunesse aux griffes avec ce destin si implacable qui la terrasserait bientôt.
Sa mère seule l’aimait, se prenait de l’illusion que la gangréne s’en irait, et peu avant l’horreur quand la fatigue laisse une part à la folie, elle voulait qu’il meurt, qu’il cesse de la tourmenter elle et son mari. Elle maudissait son époux d’avoir laissé leur unique amour partir au front, elle maudissait son frère d’avoir abandonné ses immenses richesses en Italie, elle détestait l’empereur qui la laissait périr dans sa propre maison. Elle voulait l’étouffer avec l’oreille jaunâtre, se jeter elle-même enfin sur les piques russes, faire taire la souffrance lancinant que lui communiquait son enfant.
Quand il fut mort, sans un râle, les pupilles déterminées fixant les moulures du plafond, ce fut elle qui hurla pour lui. Encore sa génitrice qui s’épandit en imprécations qu’il avait contint. Il était si beau, il est si pâle maintenant, elle n’expira plus que cela, et dans son immense douleur elle avait oublié jusqu’au prêtre.
L’enfant resta de longues heures avant qu’on veuille bien allait l’enterrer, seul, avec pour seul cortège le cocher, le valet et l’attelage du corbillard. Sorti de sa tanière d’agonisant, on l’exposa a la vue de tous dans la cour. La cariole funèbre tarda, le corps blême resta longtemps. Les officiers, curieux, s’attroupérent autour de la dépouille, se retenant même de respirer, devant l’infortune de leur hôte. Un d’eux insista pour porter le corps, avec le père qui avait été ministre, la mère qui l’avait veillé. Le grand cosaque accompagna le corps dans la charette, droit et auguste. Il montait une dernière garde avant que l’on ne l’emméne sous son dernier ombrage.
A peine avait-il passé le chemin, que tout les cosaques trépignèrent et s’exclamérent, prenant le père dans leur bras, lui clamant sa divine chance. Les parents éplorées ne comprirent pas. C’était le tsar, qui sous le costume d’un soldat, était venu rendre hommage à leur fils. Il n’avait pas oublié ceux qu’il avait abattu. Alors le père qui avait été ministre sut que lui et l’empereur n’avait pas été oublié, et il sourit. Mais la mère pleura encore.

-1815


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